PME et RSE : 5 astuces pour réduire votre pollution numérique

Les technologies numériques sont le premier poste de consommation électrique en entreprise. Les émissions de gaz à effet de serre générées par le numérique sont dues à 47 % aux équipements, et à 53 % aux data centers et aux infrastructures réseaux. Comment réduire cette pollution numérique en entreprise ?

Qu’est-ce que la pollution numérique ?

La pollution numérique est la pollution engendrée par les nouvelles technologies. Cette pollution d’un nouveau genre englobe à la fois la pollution issue de la fabrication des appareils numériques que la pollution créée par leurs usages.

La pollution due à la production des équipements

Selon l’étude de l’Ademe publiée en janvier 2021, le secteur du numérique est responsable de 4 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Les ventes de matériel et les usages de ces appareils sont en constante augmentation. De fait, l’Ademe craint que les émissions de gaz à effet de serre provoquées par le numérique soient doublées d’ici 2025.

Cette pollution numérique est due à la fabrication des ordinateurs, tablettes et smartphones, qui nécessitent beaucoup de matière première. On estime par exemple qu’il faut mobiliser 600 kg de matières premières pour concevoir un ordinateur de 2 kg.

La pollution due aux usages numériques

Depuis 2007, pas moins de 10 milliards de téléphones portables se sont vendus sur la planète. Et si leur fabrication a un impact environnemental, leur utilisation aussi – à commencer par l’électricité utilisée pour les charger.

Du côté d’Internet, le fonctionnement du web nécessite de faire tourner des datas centers, ou encore des serveurs, pour faire transiter les données. On estime en moyenne à 15 000 km la distance parcourue par une donnée numérique.

Quelques chiffres

En 1 heure dans le monde :

  • entre 8 et 10 milliards de mails sont échangés ;
  • 80 millions de recherches sont effectuées sur Google.
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Faire bon usage des mails

On a tendance à envoyer des mails pour tout et n’importe quoi. Mais leur impact environnemental est bien réel. L’envoi d’un mail sollicite des réseaux pour envoyer le message vers un data center qui doit le réceptionner, le traiter, le stocker et l’envoyer. Le mail est ensuite traité et stocké par le data center du fournisseur d’accès de votre correspondant avant de lui être délivré.

Le parcours d’un mail est très long et énergivore. C’est pourquoi il faut essayer d’avoir une utilisation plus raisonnable des mails.

On peut notamment :

  • éviter le « Répondre à tous » et mieux cibler les destinataires pour limiter le nombre de mails envoyés et stockés ;
  • supprimer régulièrement de sa boîte de réception les mails qui ne servent plus ;v
  • alléger sa signature de mails en évitant d’y ajouter des photos ou un logo ;
  • limiter les pièces jointes qui alourdissent les mails ;
  • se désinscrire des newsletters et des mails commerciaux inutiles.

Optimiser ses recherches

À l’instar des produits alimentaires, il faut aussi privilégier les circuits courts sur le web ! Comprenez que l’impact d’une requête web dépend du temps de recherche et du nombre de pages consultées.

Pour réduire l’empreinte des recherches sur Internet :

  • tapez directement l’adresse d’un site lorsque vous la connaissez plutôt que de solliciter un moteur de recherche ;
  • créez des favoris dans votre navigateur pour les sites fréquemment consultés ;
  • utilisez des mots-clés précis lorsque vous formulez une requête sur un moteur de recherches ;
  • supprimez régulièrement vos cookies et votre historique ;
  • évitez de vider le cache de votre navigateur.

Limiter le stockage des données en ligne

Dropbox, Google Drive, Cloud, etc. Tous ces outils permettent de stocker des données en ligne. Cela a de nombreux avantages, notamment celui de rendre accessible les données à tous les collaborateurs en évitant de saturer la mémoire de son propre disque dur.

L’espace de stockage en ligne semble infini et éternel tant pour de la vidéo, des photos que des documents écrits. Mais en matière de pollution numérique, le prix à payer est élevé. La consommation électrique des data centers qui stockent toutes nos données représente 1 % de la consommation électrique mondiale.

 

Pour éviter la pollution numérique engendrée par le stockage en ligne, il est conseillé de :

  • conserver vos données localement, sur le disque dur de votre ordinateur, sur des clés USB ou des disques durs externes ;
  • ne conserver que ce qui vous est utile ;
  • stocker en ligne uniquement les documents nécessaires.

Réduire la consommation électrique de ses appareils

Ce sont des petits gestes au quotidien, mais ils permettent de faire des économies d’énergie importantes en entreprise.

Pour consommer moins d’électricité au bureau, on peut donc :

  • éteindre ses appareils le midi à la pause et le soir en partant ;
  • débrancher un appareil lorsque celui-ci est chargé à 100 % ;
  • baisser la luminosité de ses écrans ;
  • prévoir une mise en veille de ses écrans lorsqu’ils sont inactifs.

Privilégier la longévité des appareils

On estime qu’il faut 50 à 350 fois leur poids en matières premières pour produire des appareils à forte composante électronique. Pour un smartphone de 200 g, il faut ainsi compter entre 10 et 70 kg de matières premières.

Pour limiter la pollution numérique, il est important de choisir des appareils de qualité qui garantissent une longue durée de vie. Il faut aussi privilégier les réparations quand cela est possible, plutôt que de procéder à un nouvel achat, ou alors se tourner vers des produits reconditionnés.

Enfin, il est difficile mais recommandé d’être raisonnable quand cela est possible. En effet, il n’est pas toujours utile de se précipiter sur l’ordinateur ou le smartphone dernier cri si l’actuel fonctionne toujours.

 

Si vous avez besoin d’équipements très pointus, vous pouvez aussi vous tourner vers la location.

La location, pour les smartphones par exemple, permet en effet de renouveler sa flotte de manière raisonnée.

En optant pour la location chez Olinn, vous pouvez choisir vos équipements neufs ou reconditionnés, et prolonger ainsi la durée de vie des smartphones. Le contrat de location prévoit aussi l’ensemble des services indispensables au déploiement de votre flotte mobile : personnalisation des appareils, protection (films et coques), migration des données, enrôlement, mise en place d’un mobile device management (MDM), etc.

En outre, une application permet de gérer votre flotte à distance, en toute simplicité, et de prévoir des réparations si nécessaire.

À la fin de votre contrat, le matériel est récupéré dans le respect des normes de sécurité et de conformité. De quoi vous inscrire dans une véritable démarche éco responsable.

 

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