Cyberfraude : une menace grandissante

Dire que le secteur de l’IT a connu, ces dernières années, de nombreuses révolutions, serait un doux euphémisme. Intelligence artificielle, 5G, informatique quantique, réalité augmentée (AR) ou virtuelle (VR)… Les nouvelles applications et possibilités liées aux données se sont multipliées dans de nombreux secteurs d’activité. Ce qui crée un besoin : celui de lutter, en amont et de manière proactive, contre la cyberfraude, et de ne pas sous-évaluer les risques liés à ces technologies. Voici pourquoi et comment mettre sur pied une politique interne de sécurisation.

La cybersécurité, un enjeu à hauts risques

Selon une récente étude menée par Accenture, « plus de trois quarts des dirigeants (76 %) estiment que les enjeux liés à l’innovation n’ont jamais été aussi élevés ». Pourtant, ils sont nombreux à sous-estimer l’impact de potentielles cyberfraudes sur leur activité.

Des défis sous-estimés

Si les nouvelles technologies représentent un formidable potentiel pour les entreprises, de nombreux dirigeants semblent estimer que ces promesses sont sans danger pour leur activité. En effet, selon l’étude réalisée par Accenture, seuls 31 % des répondants disent avoir conscience que la 5G pose « un risque important ». S’agissant de l’informatique quantique, ils sont 28 % à le penser. L’IA, elle, est vue comme un risque pour la sécurité par 45 % des dirigeants. Mieux, mais insuffisant.

Des risques réels

En même temps que l’environnement technologique, le monde de la cyberfraude a évolué. En effet, les hackeurs sont passés en l’espace de quelques années d’attaques individualisées – et parfois artisanales – à des attaques organisées et industrielles. Celles-ci n’en sont que plus difficiles à détecter et les données (savoir-faire industriel, coordonnées des clients et prospects, manuels internes, informations bancaires…) sont, de fait, plus en danger que jamais. Le tout, avec un impact potentiel sur l’activité de l’entreprise et son chiffre d’affaires, sa santé financière et la confiance que lui accordent ses clients.

De nombreux acteurs concernés en interne

À qui revient la charge d’organiser la lutte contre les cyberfraudes ? En interne, les personnes concernées sont nombreuses. La DSI, tout d’abord, va être chargée de mettre en place les moyens de protection nécessaires, adaptés aux technologies utilisées, à la mise en sécurité des données. Le DAF, ensuite, va orchestrer les moyens de contrôle en rapport avec les risques majeurs potentiellement subis par l’entreprise. Il va aussi, in fine, mesurer les impacts des décisions prises. Enfin, tous les collaborateurs ont une responsabilité en matière de cybersécurité, qui passe par l’adoption de nouvelles habitudes et de nouveaux réflexes.

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Différents moyens pour lutter pour la cyberfraude

Heureusement, la cyberfraude n’est pas une fatalité. Les entreprises peuvent en effet lutter contre les risques liés aux nouvelles technologies.

S’organiser différemment pour faire face aux risques

Dans leur quête de cybersécurité, les entreprises doivent changer de paradigme et adopter une gestion proactive des risques liés aux nouvelles technologies. Ainsi, il convient tout d’abord d’établir un cadre de gouvernance : ce cadre permettra de savoir qui est responsable de quoi, qui valide, qui décide. Il s’agira aussi de déterminer les risques tolérables, et ceux qui sont inacceptables.

De plus, de nouvelles habitudes sont à prendre. On citera notamment la place prépondérante accordée à l’écrit, aucun ordre ne devant être exécuté sans trace écrite, afin d’améliorer la traçabilité des opérations. Une meilleure sécurisation des mots de passe est également impérative. Enfin, la gestion des droits d’accès aux documents internes est incontournable : tous les collaborateurs n’ont pas à avoir accès à tous les éléments, a fortiori lorsqu’ils se trouvent à l’extérieur de l’entreprise.

Rappelons, enfin, qu’il est possible de confier sa politique de cybersécurité à une entreprise externe. Cette solution présente plusieurs avantages, notamment celui d’une plus grande efficacité, affinée au fur et à mesure des cas rencontrés par le prestataire.

Des spécialistes de la cybersécurité parmi les champions de la French Tech

L’externalisation de la lutte contre la cyberfraude est d’autant plus intéressante que certaines entreprises spécialisées dans ce domaine se trouvent parmi les « champions de la French Tech ». Ainsi, après Vade Secure en 2020, c’est CybelAngel qui a intégré, en février, le club des quarante sociétés françaises les plus prometteuses. Une preuve du savoir-faire national en la matière, capable de répondre aux préoccupations des entreprises, quelle que soit leur taille !

> À lire aussi : Les enjeux des DAF en 2021

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Le saviez vous ? 7% des entreprises déclarent ne pas avoir de politique en matière de sécurité et 37% des DSI déclarent ne pas avoir prévu de budget infrastructure.

4 raisons de louer son parc informatique et ainsi lutter contre les cyberfraudes

  1. Des équipements dernier cri : La location de matériel informatique concerne le matériel mais également les logiciels - applicatifs, progiciels, firewall, systèmes de sécurité, CRM... Il vous permettra ainsi de disposer d'un parc toujours performant car équipé de matériels et de logiciels toujours récents. Les contrats de location étant évolutifs, ils vous permettront de remplacer votre matériel informatique au fur et à mesure de vos besoins ou de son obsolescence.
  2. Un parc homogène : Pour simplifier significativement la gestion et les cas de mauvaises manipulations par vos collaborateurs. Une étude de l’éditeur de logiciel Teamquest menée en 2015 révèle qu’une entreprise subit en moyenne 8 problèmes informatiques imprévus… par semaine.
  3. Une gestion externalisée : Avec Parc Manager, vous concentrez vos forces et vos ressources informatiques sur des activités productives, de quoi vous libérer du temps pour développer votre politique de cybersécurité, en sensibilisant vos équipes aux risques et aux bonnes pratiques.
  4. Une expertise technique adaptée à vos besoins : Enfin, toutes les PME ne bénéficient pas d’une équipe technique spécialisée en réseau ou en infrastructures. Avec Olinn, vous bénéficiez de notre expertise et de notre réseau de partenaire en fonction de vos besoins numériques.

 

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