La crise sanitaire liée à la Covid-19 a fortement bouleversé le fonctionnement de la société française. Sur le plan économique et financier, le pays a connu dans un premier temps d’importantes difficultés, notamment à la suite du premier confinement, qui a fortement impacté l’activité économique : en 2020, la France a ainsi connu une récession historique de 8 %. Toutefois, de nombreuses études estiment aujourd’hui que l’impact sur les entreprises françaises a été beaucoup moins important que lors de la crise financière de 2008, et que l’économie nationale devrait croître à un rythme plus soutenu qu’avant l’épidémie de Covid-19. Explications.
Covid-19 : quel bilan pour les entreprises ?
Avec des périodes de confinement successives et un arrêt de la production (totale ou partielle) à l’ampleur inédite, l’épidémie de Covid-19 a fortement perturbé l’activité des entreprises françaises. Toutefois, bien que l’ensemble des secteurs aient été touchés par la crise, les entreprises n’ont pas toutes été impactées de la même façon, et plus de la moitié des professionnels a su rapidement s’adapter au contexte et limiter les pertes.
Une majorité d’entreprises se sont adaptées
Le début de la crise sanitaire en France a fait craindre le pire aux observateurs économiques du pays. En 2020, cette crainte a en partie été justifiée : l’Insee enregistre alors une chute du produit intérieur brut (PIB) de 8,3 %, et près de 80 % des entreprises déclarent que leur situation s’est détériorée.
Toutefois, près de deux ans après le confinement de mars 2020 et ses effets délétères sur l’économie du pays, un rapport publié par l’Insee en décembre 2021 indique que l’impact de la Covid-19 sur les entreprises françaises n’a pas été aussi fort que ce que laissaient penser les prévisions. En moyenne, une entreprise française sur quatre a été lourdement touchée par la crise sanitaire, tandis que les autres ont su limiter les pertes (38 % d’entre elles) ou n’ont pas été affectées par l’épidémie (36 % d’entre elles).
Des entreprises françaises lourdement touchées
Si l’Insee constate que près de 40 % des entreprises françaises ont su rapidement rebondir, elle démontre également qu’un quart d'entre elles a été en grande difficulté. Parmi ces entreprises dont l’activité a été lourdement touchée, on retrouve :
- les entreprises dites « déprimées » (6 % des sociétés françaises) ;
- les entreprises confinées (20 % d’entre elles).
Une économie française moins impactée qu’en 2008
Malgré le contexte peu favorable et la récession enregistrée en 2020, l’économie française a retrouvé aujourd’hui un niveau presque similaire aux années d’avant-crise.
En novembre 2021, une étude menée par l’institut des politiques publiques et du Centre pour la recherche économique (Cepremap) estime que l’épidémie de Covid-19, contrairement à la crise financière de 2008, n’a pas causé de véritable choc économique ou financier. Le rapport évoque un « choc non économique » qui ne devrait pas impacter la croissance française sur la durée.
Deux rapports de l’Insee et de la Banque de France confirment cette analyse : l’économie française a retrouvé son niveau d’avant-crise à l’automne 2021. Cette même étude de la Banque de France prévoit par ailleurs une hausse du PIB de 0,75 points en décembre 2021 par rapport au niveau d’avant-crise.
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Comment les entreprises ont-elles tenu bon ?
Comme le souligne le rapport de l’Insee, près de trois quarts des entreprises françaises ont su passer à travers cet épisode de crise sans trop de dégâts. Mais comment expliquer leur résilience ?
Quelle tendance pour les entreprises ayant limité les pertes ?
Les sociétés qui ont su s’adapter au contexte de crise – nommées « résilientes » par l’Insee – ont été, dans un premier temps, fortement impactées par la crise sanitaire. Elles enregistrent une baisse d’activité moyenne de 51 % en avril 2020. Toutefois, malgré cette détérioration, ces entreprises ont rapidement su rebondir, endiguant fortement la baisse d’activité à partir de juin 2020, pour retrouver en décembre 2020 une situation quasiment identique à la période d’avant-crise.
Parmi les facteurs qui expliquent cette reprise rapide, on retrouve principalement les mesures de soutien gouvernementales (chômage partiel, fonds de solidarité, report des échéances sociales, prêt garanti par l’État…). Les entreprises ont également dû actionner en interne plusieurs autres leviers pour pouvoir s’aligner à l’évolution de la demande : investissement dans de nouvelles technologies, développement de la vente en ligne et de nouveaux produits et outils digitaux, services ou prestations…
Quelles solutions pour sécuriser leur santé financière ?
Louer plutôt qu’acheter : l’option intéressante sur le plan financier
L’achat n’est pas la seule solution qui s’offre aux entreprises, lorsqu’elles doivent acquérir des équipements. Pour tout type de matériel professionnel (informatique (Pc, SaaS, serveurs), flotte mobiles mais également flotte automobiles ou encore matériel spécialisé industriel ou médical), la location est une possibilité.
De nombreux avantages pour une meilleure santé financière de l’entreprise :
- Lisse les coûts sur plusieurs années ; la trésorerie est ainsi préservée, l’entreprise n’a pas à recourir à un prêt pour réaliser un investissement onéreux et peut ainsi financer d’autres activités.
- Facilite la gestion du budget de l’entreprise, avec des loyers adaptés à vos contraintes
- Accompagne le progrès technologique, avec la possibilité de changer les biens loués.
- Optimise le bilan comptable de l’entreprise en fonction de vos obligations IFRS ou non.
- Ne s’acquitte pas de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour l’acquisition des matériels, elle échelonne son paiement au fur et à mesure du règlement des loyers.
Passer du tout jetable au plus durable
Aujourd'hui, toute entreprise cherche à satisfaire un double impératif : équiper ses collaborateurs d'outils informatiques, les renouveler lorsqu'ils deviennent obsolètes, et gérer la fin de vie du parc informatique dans une démarche de responsabilité sociétale et environnementale (RSE).
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Covid-19 : quels impacts sur l’organisation des entreprises françaises ?
Pour répondre aux exigences des nouvelles mesures sanitaires tant que pour adapter leurs offres aux nouveaux modes de consommation, les entreprises françaises n’ont pas eu d’autre choix que de réorganiser profondément leurs activités. Télétravail, dématérialisation des tâches, essor du flex office, cybersécurité, relocalisation… L’organisation du travail a été fortement bouleversée depuis le début de l’épidémie.
Les principaux changements organisationnels dus à la Covid-19
L’organisation du travail et le fonctionnement des entreprises françaises ont été modifiés en profondeur par la crise sanitaire liée à la Covid-19. Certaines pratiques mises en place dans l’urgence pour maintenir l’activité des entreprises sont d’ailleurs aujourd’hui appelées à durer dans le temps. C’est notamment le cas du télétravail ou du flex office.
On a ainsi constaté :
- Le développement spectaculaire du télétravail. Très rare avant l’épidémie de Covid-19, la pratique du télétravail a véritablement explosé à la suite du premier confinement. Elle est aujourd’hui considérée par de nombreuses entreprises comme une méthode d’organisation capable de durer sur le long terme (notamment lorsque la formule envisagée, hybride, mêle travail à la maison et travail en entreprise). C’est particulièrement vrai pour les grandes entreprises ou les sociétés spécialisées dans les services (nécessitant moins un travail en présentiel).
- Le boom du flex office. Le développement du télétravail a contribué à l’essor du flex office. Une organisation dans laquelle l’espace de travail appartient à tous les employés, et doit être optimisé pour permettre d’effectuer diverses tâches selon le jour de la semaine.
- L’accroissement de la cybersécurité. La démocratisation des pratiques digitales et numériques a logiquement imposé aux entreprises le développement de stratégies de cybersécurité plus efficaces et pérennes, en investissant notamment dans du matériel informatique et des logiciels davantage adaptés.
- La relocalisation d’une partie de l’industrie française. Les relocalisations sont en forte hausse en France dans le secteur de l’industrie depuis 2019, et particulièrement depuis la première année de crise sanitaire.
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